Ce n'est que lors de notre premier rendez-vous que nous l'avons découverte, et ça nous a fait un drôle d'effet.
C'est une grande salle, avec 3 tables de kiné, séparée par des paravents. Il y avait d'autres enfants, dont une petite fille de 10 ans environ qui portait des attelles.
Nous n'avions rien vu de choquant, mais je ne sais pas, je crois qu'en rentrant dans cette pièce avec notre petit Paul, nous avons réalisé que c'était réel. Qu'on ne pouvait plus faire marche arrière...
Nous avons allongé notre petit bout sur la table, et nous avons fait la connaissance de la kinésithérapeute. L'ensemble de la séance s'est déroulée en deux étapes:
- Première étape: Manipulation des petits pieds pour évaluer sur une note sur 20 la sévérité des deux pieds Bots Varus Equin de notre fils, selon la classification de Diméglio.
Paul a eu la note de 17/20 pour les deux, ce qui équivaut à des pieds bots très sévères, et ce qui ne nous apparaissait pas très encourageant; Cependant, on nous a dit de ne pas trop tenir compte de la note...
- Deuxième étape: Le chirurgien orthopédiste maintien le pied selon une posture bien définie, en pointe, pendant que la kiné pose les bandes de plâtre sur chacune des jambes du bébé jusqu'en haut de la cuisse.
Après ça, les plâtres sont encore un peu froid, et on peut rhabiller bébé puis se préparer au retour.
Nous avons poser beaucoup de questions, observer, pleurer un peu, calmer bébé lors des manipulations.
Leur technique pour apaiser le petit est de lui donner un peu de glucose à l'aide d'une seringue en même temps que la tétine, et ça fonctionne plutôt bien!
Quant aux quelques réponses apportées à nos questionnements, elles restaient parfois un peu vague. Nous avons remarqué que personne ne souhaitait pour le moment se prononcer avant la fin complète des plâtres, soit à la fin de la 7ème semaine.
Le plâtre sera changé une fois par semaine, et nous avons choisi les mardis. Une prise en charge à 100% auprès de la sécurité sociale a été demandée par le CHIR, et nous pourrons faire les déplacements en taxi conventionné.
Une bonne nouvelle donc, car nous avons 45 minutes de trajet à faire, aller et retour.
On repart alors avec notre petit Paul plâtré et nous nous préparons à quitter notre chambre de maternité, Bye Bye les Bluets!